Qu’est ce qu’un transport conventionné ?

Si vous êtes atteint par une maladie ou victime d’un accident, il est probable que vous ayez besoin de vous rendre plus ou moins régulièrement à l’hôpital à Annemasse, à Thonon-les-Bains, à Genève ou encore à Lyon. Mais cela peut coûter très cher, et vous ne pouvez pas vous permettre de payer tout cela à chaque fois. Le simple fait de penser à cet investissement financier peut vous donner envie de céder. Mais avant de vous retourner et de passer vos besoins médicaux par pertes et profits, préparez-vous à la cabine sécurisée. Le taxi conventionné est un véhicule spécial agréé par la CPAM pour transporter des personnes blessées et malades, en toute discrétion à leurs visites médicales depuis par exemple Évian-les-Bains jusqu’à Genève. Cette prestation est intégralement remboursée par la sécurité sociale.

Un taxi conventionné a un aspect extérieur distinctif d’un taxi ordinaire. Seuls ceux qui remarqueront la présence d’un logo d’impression bleue arrondie l’observeront sur la vitre arrière. En forme de tampon, il porte la mention Taxi agréé, organisme d’assurance maladie.

Pour recevoir cette mention, les chauffeurs de taxi doivent obtenir l’approbation du CPAM, et seulement alors ils auront le droit de transporter des personnes en détresse médicale. Notez que les taxis sous contrat affichent une apparence standard. De l’extérieur, ils ressemblent à deux gouttes d’une berline standard.

Si vous comparez simplement les taxis aux VSL, vous verrez à quel point ils sont différents. Le véhicule sanitaire léger en sera une bonne illustration. Une voiture paramédicale conduite est généralement aussi grande qu’une ambulance typique, avec une capacité de charge maximale de trois personnes.

Pendant de nombreuses années, les VSL ont été la seule option possible pour fournir le Transport Assis Personnalisé (TAP) aux établissements de santé. Cependant, face à l’explosion démographique, ils ont rapidement été en sous-effectif. C’est alors que les taxis conventionnés sont entrés en jeu, afin de mettre fin au goulot d’étranglement qui régissait le transport des patients.